Le Théâtre alsacien de Wattwiller a fait découvrir à son public sa nouvelle comédie,Bis jetzgeht àlles schiaf !
une adaptation en dialecte, par Christian Roth, de la pièce de Gilbert Leriche À part ça… tout va mal.
La recette de la première (1 331 €) a été offerte au conseil de fabriquepour l’embellissement de l’église Saint-Dominique.
Charles Henri von Herrenfluh zum Freunstein (Théo Nemett) à tout pour plaire. Un nom à particule, un papa ambassadeur et un incroyable pouvoir de séduction auprès des dames. Le jeune premier de la troupe s’amuse des rebondissements incessants de cette comédie loufoque. Au centre du jeu, il y a un poupon. On finit par savoir qui en est la maman, mais pourle papa, il y a un secret.
Michel Walch, alias Prosper, « Roi des peintres et peintre des Rois », juché sur son échelle,tient là un rôle inhabituel mais qui lui va bien. Le père (François Witschger) aimerait bien comprendre ce qui se passe, mais finit par se noyer dans un océan de mensonges et de quiproquos, avec des portes qui s’ouvrent et qui claquent comme dans tout vaudeville qui serespecte.
Nathalie, voisine de palier de Charles Henri et épouse de circonstance (Brigitte Witschger), finit par en perdre le fil. Tout autour gravitent quelques rôles savoureux, Marie-Thérèse, madame l’ambassadrice (Claudine Wach), Mamounette (Monique Gutschenritter), une grand-mère sentencieuse, Monique l’hypocondriaque (Marie-Thérèse Keller), Martine (Marlène Bitsch),secrétaire acariâtre. Danila Schaub et Bénédicte Arnold jouent les amantes avec beaucoup deconviction. À la clé, deux heures de fous rires, à ne pas manquer.
22/10/2025 louis Griffanti